lundi 21 septembre 2009

Nostalgie du soir !






Début de mon projet commun à l'humanité !





Il y a cela de beau chez l‘homme, nous avons tous eu un ou plusieurs moments communs à toute l’humanité. Selon les âges, nous nous sommes forcement confronté à des situations plus ou moins délicates, je pense tout particulièrement à cette action tellement convoité et tant redoutée qu’est … la boum ou soirée voir party, peut importe le nom qu’on lui donne. Avouez que le fait même de ne pas être invité à une telle manifestation nous rend quelque peu irritable dans le meilleur des cas (sachant que cela peu aller jusqu’à la révolte ou les sanglots !) Toujours est-il que l’on ne tient plus en place dans l’attente de cet événement, on trépigne, on craint l’invitation de dernière minute que les parents sortent de leur agendas (invitation à laquelle il n’est même pas question d’imaginer qu’on s’y soustraire !). Etant membre actif de la gente féminine, il m’a fallut des heures pour choisir LA tenue de rigueur pour l’occasion. Avec ou sans l’aide d’une bonne âme qui vous assène des " trop guindé ", " trop décontracte ", " t’es folle tu vas pas sortir avec ça ? " qui vos encourage plus ou moins ! Après plusieurs minutes de crêpage de chignon, on sort enfin relativement sereine, mais l’angoisse guette. En ce qui me concerne c’est toujours quand je me sens absolument intouchable, qu’un verre ou une sauce vicieuse trouve plaisant de se répandre sur une large parcelle de tissus, vous savez à l’endroit bien à propos, celui qu’on ne peut pas cacher…Il me semble percevoir des murmures d’approbation. Mes amies je suis avec vous !
Il y a toujours le moment de doute qui se situe très exactement dans la voiture à environ cinq minutes de l’arrivée. Il nous faut un grand sang froid pour ne pas hurler : " NOOON je rentre à la maison c’est rie que des blaireaux, Maman me laisse pas briser ma vie, je vais revenir enceinte de quadruplés, je suis sûre qu’il va y avoir de la drogue, peut être même un mort par overdose ! Je le sens pas du tout, ça pue je veux pas y aller ! " A la place de quoi on aborde un sourire coincée, à moitié du au fait que vous êtes sept sur la banquette arrière. Bah oui Alice habite à deux pas, Lara, elle vient à pied sa mère travail, Cholé est sur la route et bien entendu Sydney et sa sœur Florence (leur parents sont agent de voyage la petite dernière s’appelle Sophia !) y allaient à pied, on les a prises ! Bref, on arrive chez l’organisatrice de cette décadente soirée… Il faut préciser qu’à ce moment fatidique, on va se confronter au autres tenues des pseudos flashions, c’est un peu dure à avaler mais, comme dit tata Janine, ma petite on s’appelle pas tous Rodchilde (vu la prononciation on adopte cette orthographe).
Je me suis toujours demandé comment des parents normalement constitues pouvaient lancer faire de pareil horreur dans leur living… De vieilles guirlandes que l’on refuse de mettre en évidence sur le sapin, qui trouvent une deuxième vie sur le cadre représentant un charmant cottage peint par l’oncle René (oui l’oncle que personne ne connait, qui peint comme un manche, mais dont le patrimoine est très important), se dispute une place entre les gâteaux, tous plus massif, suant les calories et les colorants absolument artificiels. Ils sont voisins d’une trentaine de saladier à chips. La il va falloir m’expliquer pourquoi on s’acharne tant à nous mettre devant un challenge qui aura pour issue le service gastrique de l’hôpital le plus proche ?
Bref, la musique qui raisonne dans la salle d’à coté permet à tous les participants de baliser avec ardeur… Dans le salon on a poussé les fauteuils, le canapé est sur la terrasse (il ne pleuvra pas, c’est TF1 qui l’a prédit, mais on a tout de même vérifié sur France2, on est jamais trop prudent ! Il encore sous garanti mais bon !), la table de salon à trouvé refuge dans la chambre d’amis (cadeau de mariage du fameux oncle Raymond, le frère cadet de René, l’artiste !). Je me rappelle avoir scanné tous les participants du regard, imaginant avec qui j’allais danser, le tout avec angoisse. Une fois encore je peux toujours m’asseoir sur les slows, vu qu’il n’y a que cinq malheureux garçons, qui parlent Waramer! Au son des Boys band stupide, nos mère nous embrasse en murmurant " Amuses toi bien ! A tout à l’heure ! ". La mienne ajoutais toujours avec un regard compatissant " tiens bon ma fille, sois forte, je te comprends moi aussi ça me saoule ! "
Le plus fou dans tout ça c’est que j’ai grandis depuis, je devrais avoir évolué, pris conscience que nous sommes en société et que, par conséquent, à chaque endroit où je passe je donne de moi une image censé être correcte. Cependant, si enfant j’étais plutôt du genre réservée, aujourd’hui j’ai tendance à me comporter comme une gamine de 14 ans ! Lors de ma dernière soirée entre jeunes adultes, j’étais la première à danser la Macaréna, apprendre la Las ketchup à trois personne et chantais à font les tubes les plus ringard que la terre est portée… j’assume puisque tout le monde danse avec moi !
ps: Surtout regardez moi ce dessin fabuleux ! c'est le début d'un (long?) partenariat !

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