jeudi 23 juillet 2009

Petite pensée à moi même.




Jeudi 23 juillet

18h43


Pensée du jour : " Homicide par grattage olfactif, mais où sont les mecs qui se buttaient avec un bon vieux fligue ?" Je vous le demande ...




***


Il est vrai que j'ai un peu moli sur ce coup là. Mais j'en suis consiente c'est déjà pas mal ! Je refuse d'écrire une seule autre ligne avant de discutailler avec Tiphaine. Veuillez ne pas lire si vous ne vous appellez pas Tiphaine.


Ma nouvelle très chère amie,


J'aime a commencer nos lettres comme si nous étions de très vieille et de très chère amies. Je crois que j'ai du écrire cette phrase un grand nombre de fois, mais je l'aime toujours autant. Tout d'abord je voudrais de remercier de vive clavier ( comment dit on ? de vive voix ? Mais bon faut bien transposer!). Je suis très heureuse de t'avoir un peu touchée avec mes mots ou mes " causeries de proussienne en folie! Je dois dire que j'écris un peu au feeling ( ou en plus d'être douée en français je suis bilingue ! Je suis très demandée sur la plaque tournante de la bourse mondiale ... OU PAS !). Je me suis longtemps demandé, face à la masse de commentaires que la population internaute me laisse ( soit 4 commenatires en deux mois je tiens le bon bout !) que mon talent littéraire étais proche du degres zéro. Merci à toi de me redonner du punch, au même titre que les autres personnes qui sont à l'origine des messages laissés. Je vais me pencher sur cette question lancée par moi... Je suis un peu émotive comme jeune fille, voir limite lacrymale. Je passe mon temps à pleurer devant des films géniaux, ce qui a pour conséquance directe de me cacher les trois quart de l'oeuvre cinématographique. En effet, deux cas se posent: soit je pleure tellement que je vois le film en version aquatique ce qui se présente sous forme d'un petit niveau de liquide dans le bas de l'image. Soit je me lève pour faire genre-j-ai-un-truc-à-faire-urgent-dans-la-minute-non-mais-pas-sur-pause-je-reveins, ce qui à pour résultat dramatique le tronçonnage de mon film en différent niveau de sanglot. Mais tu as tellement raison de dire que c'est un peu le meilleur cadeau que je puisse faire à des acteurs. Je rentre un peu trop dans l'histoire... Mais je sais aussi rire, je passe d'ailleurs la plupart de mon temps à me marrer ! Je trouve que cette façon de communiquer est très originale, et je crois que je vais l'adopter.


Alors à ciber très bientôt, ma nouvelle très chère amie.


L.


ps: Soyez honnête qui a tout lu ? Quand je dis qui c'est pour ceux qui ne s'appellent pas Tiphaine ! Bon je vous en veux pas, mais manifestez vous ! Déchaînez vous sur les messages personnels, je vous promets de répondre.



Je suis un peu absorbée par mon travail. Il faut dire que le soir c'est un peu douche, pijama, miam, et dodo, dans cet ordre et sans incartades. Sans rire, je dois faire face à un grand nombre de distractions extérieures, mon métier est fort dangereux... D'ailleurs je pense de plus en plus à faire le récit totale et presque pas romancer de ma vie... Seriez vous aware ?

1 commentaire:

  1. Hé, nouvelle très chère amie. D'abord un conseil lecture que je justifie et appuie d'une phrase à la hauteur des petits semi haïkus qui débutent toujours tes articles: les enfants Tanner de Robert Walser. Trèèès joli. Un peu bavard mais vraiment tellement chouette...
    "Une matinée comme celle là éveille toujours une certaine rudesse en moi, mais ça ne fait rien, au contraire, c'est la disposition qui convient pour jouir de la nature sans égoïsme"
    Et puis merci pour ton article-lettre, j'aime beaucoup recevoir des lettres même si je suis une affreuse épistolière parce que je commence plein de lettres mais je ne les finis jamais, au bout d'un moment les questions s'enfilent comme des perles et le fil casse parce qu'il n'y a en fait personne au bout pour le tenir et le continuer, c'est une lettre muette tant que l'autre ne l'a pas reçue, et ça paralyse ma plume, va savoir pourquoi. Je me suis sûrement trop habituée à la réponse immédiate ou presque et tellement délicieuse de la vibration dans une poche ou un sac du portable, compagnon essentiel qui fait que j'ai de plus en plus de mal à goûter la solitude réelle--lorsqu'il est éteit, j'ai tendance comme toutes les amoureuses à me demander ce que ferait l'autre de ce silence s'il en était conscient. Bref...Je parle je parle et finalement je ne dis rien (mais bon, c'est quand même tout ce que je sais faire)
    Alors bonsoir Léa! Et n'oublie pas Walser, joli nom prédestiné, le personnage principal s'appelle Simon, ce qui a toujours été un prénom fétiche pour moi en ce qui concerne les personnages de roman; ca présage d'une certaine sagesse, calme et muette, posée et étonnée seulement, mais jamais choquée de rien. Enfin bref, "et puis j'en sais rien".

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